MedCat

Accés a la base de dades MedCat.

Arxius consultats | Advertiment | Sobre les fitxes | Com citar | Avís legal

Id MedCat 

Documents | Persones

bib12443 (23 / November / 2024)

Darrera modificació: 2018-10-06
Bases de dades: Sciència.cat

Moulinier, Laurence, "Hildegarde ou Pseudo-Hildegarde?: réflexions sur l'authenticité du traité Cause et cure", dins: Berndt, Rainer (ed.), «Im Angesicht Gottes suche der Mensch sich selbst»: Hildegard von Bingen (1098-1179), Berlín, Akademie Verlag (Erudiri Sapientia, 2), 2001, pp. 115-146.

Resum
Hildegarde elle-même se reconnaissait la paternité d'un écrit scientifique appelé Liber subtilitatum diversarum naturarum creaturarum connu sous l'appellation de Physica, titre que lui donna à la Renaissance l'imprimeur strasbourgeois Jean Schott. Mais l'œuvre scientifique attribuée à l'abbesse comprend aussi le traité Cause et cure, connu par un manuscrit aujourd'hui unique, le ms. Copenhague, Kongelige Bibliotek, 90b. Un copiste a doté cette œuvre du titre de Beate Hildegardis cause et cure, mais peut-on se fonder sur cette indication pour tenir pour un écrit authentiquement hildegardien l'œuvre conservée dans le manuscrit ? En l'absence de témoignages concernant un tel écrit du vivant de l'abbesse, ne faut-il pas le prêter plutôt à une Pseudo-Hildegarde, comme certaines prophéties mises sous son nom après sa mort ? Pour tenter de répondre à cette question et d'y apporter plusieurs éclairages, différents aspects de ce traité singulier à plus d'un titre sont examinés ici, à commencer par les données matérielles fournies par l'étude du manuscrit : en quoi la composition du codex nous éclaire-t-elle sur celle du texte même, et la trace de différentes mains dans le manuscrit peut-elle par exemple nous renseigner sur les étapes de sa formation, voire de sa déformation ? La question de l'unité de l'œuvre, d'un point de vue thématique mais aussi linguistique, est également abordée en détail, de même que le vaste problème de l'intertextualité : malgré l'absence remarquable de toute citation dans le Cause et cure, il est en effet certain que ce traité a puisé sa matière dans différentes œuvres. Mais quels textes peut-on considérer aujourd'hui comme ses sources probables ? Lancinante question, à laquelle des réponses très contradictoires ont été apportées jusqu'à présent : en reprenant un des débats toujours ouverts sur le sujet, à savoir le problème de l'influence d'une littérature scientifique sur le Cause et cure, et notamment de l'apport de la science arabe, on tente de voir si la chronologie des traductions et l'histoire de la diffusion de certains textes dans l'Occident médiéval peuvent contribuer à fixer un terminus a quo pour la composition du traité. Enfin, les rapports que l'on peut mettre au jour entre Cause et cure et le reste de l'œuvre hildegardienne, ainsi que la fiabilité des témoignages médiévaux, postérieurs à la mort de Hildegarde, dont on dispose sur l'existence de cette œuvre, retiennent longuement notre attention.
Matèries
Medicina
Fonts
Dones
Crítica textual
Manuscrits
Què són les imatges?

Les petites imatges de la cinta ornamental corresponen, d'esquerra a dreta, als següents documents: 1. Jaume II ordena resoldre les discòrdies veïnals per una finca del metge reial Arnau de Vilanova a la ciutat de València, 1298 (ACA); 2. Contracte entre Guglielmo Neri de Santo Martino, cirurgià de Pisa, i el físic-cirurgià de Mallorca Pere Saflor, batxiller en medicina, per a exercir la medicina i la cirurgia sota la direcció del segon, 1356 (ACM); 3. Valoració de l'obrador de l'apotecari de Barcelona Guillem Metge, efectuada pels apotecaris Miquel Tosell, Berenguer Duran i Vicenç Bonanat, per a ser venut al també apotecari Llorenç Bassa, 1364 (AHPB); 4. Pere III el Cerimoniós regularitza la situació legal d'Esteró, metgessa jueva de Vilafranca del Penedès, concedint-li una llicència extraordinària per a exercir la medicina, 1384 (ACA); 5. Procura de Margarida de Tornerons, metgessa a Prats de Molló i a Vic, per a recuperar els béns que li retenia un tercer a Vic, 1401 (ABEV); 6. Doctorat i llicència docent de Narcís Solà, batxiller en medicina, expedits per Bernat de Casaldòvol, doctor en medicina i canceller de la Facultat de Medicina de Barcelona, 1526 (AHCB); i 7. Societat entre Joan Llunes i Joan Francesc Llunes, pare i fill, i Lluís Gual, gendre del primer, cirurgians de Caldes de Montbui, per a exercir la professió, 1579 (AHCB).